20/09/2012 2:21:17 CH
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Le Congrès mondial de la nature de l’UICN célèbre le 40e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial et en appelle au maintien des standards les plus élevés pour le patrimoine mondial
Samedi 15 septembre, le Congrès mondial de la nature de l’UICN s’est terminé sur l’île de Jeju, République de Corée, qui abrite le site du patrimoine mondial de « l’Île volcanique et tunnels de lave de Jeju ». Ce congrès, qui se tient tous les quatre ans, est la plus grande et la plus importante des manifestations relatives à la conservation ; l’édition actuelle a réuni 10.000 personnes, y compris 5.000 experts de la conservation venus de 153 pays.

Le congrès s’est achevé avec l’Assemblée des Membres de l’UICN, au cours de laquelle plus de 1.000 organisations membres (127 agences gouvernementales, 107 ONG environnementales internationales et 903 ONG environnementales nationales) ont discuté le programme de l’UICN pour les 4 prochaines années et élu le nouveau Président de l’Union, M. Zhang Xinsheng, de Chine. M. Xinsheng était le Président de la 28ème session du Comité du patrimoine mondial, qui s’est tenue en 2003 à Suzhou, Chine.
Les Membres de l’Assemblée ont également adopté nombre de résolutions et recommandations sur d’importantes questions de conservation qui vont guider la politique et le programme de travail de l’UICN et influencer beaucoup d’autres organisations dans le monde.
Le vendredi, l’Assemblée a adopté la résolution 53  spécifique sur le renforcement de la Convention du patrimoine mondial, dans laquelle elle a demandé au Comité du patrimoine mondial et à tous les Etats parties de maintenir les standards les plus élevés de la Convention en assurant une observance rigoureuse des Orientations, en s’acquittant de leur responsabilité collective dans la protection et la gestion effective des sites du patrimoine mondial, en assurant que la Convention joue un rôle plein et entier dans la mise en œuvre du Plan stratégique pour la Biodiversité 2011–2020 et les objectifs d’Aichi, et en développant dès que possible de nouveaux processus et standards afin d’assurer que la Convention reconnaisse de manière appropriée les droits des peuples autochtones et des communautés locales, en accord avec les normes et standards internationaux reconnus. Le Congrès a en outre adopté la résolution 55 sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones dans le contexte de la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi qu’un certain nombre de résolutions spécifiques à des sites naturels du patrimoine mondial tels que la Grande Barrière en Australie (Résolution 64), les forêts humides de l’Atsinanana à Madagascar (Résolution 62), la Réserve de faune à okapis dans la République démocratique du Congo (Résolution 179). Le texte complet des différentes résolutions est disponible sur http://www.iucnworldconservationcongress.org/fr/assemblee_des_membres/processus_motions/.
Les Membres de l’Assemblée ont suivi un Forum de la Conservation de cinq jours au cours duquel les membres de l’UICN et des partenaires ont discuté des idées, réflexions et pratiques d’avant-garde dans le domaine de la conservation. Le Forum incluait dix-huit manifestations différentes sur la Convention du patrimoine mondial débattant sur les réalisations et défis de la Convention. Les manifestations sur le patrimoine mondial ont démarré le 7 septembre, avec ce jour-là un atelier largement suivi sur “La Convention du patrimoine mondial à 40 ans : engager la collectivité de l’UICN pour la conservation et les communautés”. Cet atelier a réfléchi sur la nécessité d’une participation des parties prenantes, en particulier des communautés locales et autochtones et a plaidé pour une implication plus forte de la société civile dans la Convention. Les participants à la réunion ont souligné la nécessité de maintenir les standards élevés de la Convention en ce qui concerne l’inscription de nouveaux sites et la conservation et la gestion des sites qui sont déjà sur la Liste. D’autres ateliers et manifestations se sont concentrés sur la Convention comme outil pour la conservation de l’environnement marin, sur le patrimoine mondial et les industries extractives, sur l’engagement des communautés autochtones dans la Convention, sur les lacunes à combler dans la Liste du patrimoine mondial et sur les nouveaux modèles pour impliquer les communautés locales dans l’administration des sites du patrimoine mondial. Les manifestations du Forum se sont clôturées par une célébration du 40ème anniversaire du patrimoine mondial le 11 septembre, au cours de laquelle des personnalités éminentes du monde de la conservation ont exprimé leur soutien à la Convention comme à l’un des instruments internationaux les plus pertinents pour la conservation des lieux exceptionnels de biodiversité.

Source: UNESCO